LA CRAINTE DU PATRON

mercredi 14 janvier 2015





   

Etes vous paralysé par chaque remarque de votre boss? Paralysé également à une réunion où il est présent?
Alors que vous pouvez parler aisément devant des auditoires de plusieurs personnes quand il n’est pas là.
Vous sentez vous parfois incapable de le satisfaire quelle que soit la qualité de votre travail?
Alors que par ailleurs tout se passe bien pour vous dans le domaine professionnel .
Quand vous lui communiquez des faits et des chiffres, le faites vous comme un cadre adulte ou plutôt comme un enfant craintif?

Ce genre de cas est bien plus courant que l’on imagine et les personnes qui vivent cette situation croient le plus souvent que c’est le comportement du patron qui est en cause.
Ils leur arrive même de changer de boulot pour cette raison , elles se retrouvent alors dans la même problématique et peuvent revivre cette situation tout au long de leur vie professionnelle d'entreprise en entreprise.
Une des premières questions à se poser : vous fait il penser à quelqu’un?
La réponse la plus fréquente que j’entends concerne une figure parentale, qui peut être le père ou la mère, un grand frère ou une grande soeur ou alors un enseignant par exemple.
La personne qui vit cette problématique a  toujours accepté l’autorité de cette figure de son enfance sans se rebeller.
Inconsciemment elle assimile le boss à cette figure là et se comporte  dans sons  travail comme l’enfant qu’elle était en sa présence.
Grâce à un accompagnement  adéquat vous pouvez normaliser vos relations avec votre supérieur hiérarchique et gagner en confiance face à lui.
Les outils indiqués sont ceux de l’Analyse Transactionnelle ( Etats du moi : Parent-Adulte-Enfant.Transactions .Sentiments rackets) ainsi que les ancrages et les jeux de rôles.


LES IDENTITES MEURTRIERES

lundi 12 janvier 2015

Le titre de cet essai ( paru en février 2001) peut sembler à prime abord abusif.
Pourtant il s'agit d'une réflexion d'une rare humanité à travers laquelle Amin Maalouf s'interroge  sur la notion fondamentale d'identité et toutes les passions qu'elle peut  susciter ou plutôt déchainer en nous.
Son constat  s'inspire aussi bien de son propre vécu que de la philosophie et de l'histoire , il est illustré par certains des nombreux conflits qui ont traversé le siècle dernier.
Auxquels je viendrai ajouter avec tristesse tous les nouveaux événements  et dérives sanglantes qui ont malheureusement et douloureusement marqué les 2 premières décennies du XXI ème siècle au nom de ces identités.
Bien qu'originaire d'une terre toujours embrasée,l'auteur tente  sereinement  et sans parti pris de formuler clairement les véritables enjeux de ce troisième millénaire.
Le sentiment d'appartenance collective à une culture , à une nation ou à une religion est certes légitime , pourquoi nous conduit-il hélas  trop souvent à la peur et à la négation de l'autre? 
Nos sociétés sont elles condamnées à jamais à la violence parce que nous ne parlons pas la même langue, nous n'avons pas les mêmes croyances ou nous ne sommes pas de la même couleur?
C'est l'enfermement dans une seule et unique identité qui conduit au rejet et à la haine de la différence.
Ce livre nous démontre que loin d'être donnée une bonne fois pour toutes et de manière définitive, notre identité est la résultante de tellement de faits historiques qu'elle peut être considérée comme une construction variable.
Il en dénonce aussi bien les chimères que les pièges et les instrumentalisations .
Il nous suggère, tout en restant fidèles à nos valeurs , de nous ouvrir aux autres et d'accepter les leurs sans se sentir menacés.
Il milite pour une société nouvelle basée sur l'acceptation et l'échange;où chacun puisse assumer son ou ses identités sans avoir à affronter le rejet de l'autre voire sa folie meurtrière.
C'est une invitation à un humanisme ouvert qui refuse aussi bien l'hégémonie et l'uniformisation que le repli sur le groupe ou la "tribu"
Il suffirait d'un minimum d'empathie pour se mettre à la place de l'autre , le comprendre .
Un minimum d'ouverture pour renoncer aux cases et étiquettes enfermantes et sclérosantes.
Voilà une lecture d'une triste actualité à un moment où des mèches s'allument de partout sous les barils et le plus tragique c'est que ce sont des mèches humaines!

LA PERMANENCE DU CHANGEMENT

mercredi 7 janvier 2015

                                
                               LA PERMANENCE DU CHANGEMENT

Nous avons changé d'année le 1er janvier à 0 heure, ce repère dans le temps chronologique est il illusion ?
Dans une certaine mesure je dirais que oui , mais nous avons besoin de ce repère pour nous situer , faire des bilans et célébrer de nouveaux projets , de belles résolutions.
Pourtant ce passage d'une heure à l'autre , d'un jour à son lendemain, de décembre à janvier et d'une année à la suivante  veut il dire qu'à ce moment précis un changement se déclenche?
Ou plutôt que le changement poursuit sa trajectoire comme le roulement saisonnier ,parce qu'il est tout simplement inhérent à la vie.
''La seule chose qui ne changera jamais c'est que tout est toujours en train changer''nous dit le beau livre du YI JING.Peuple pragmatique s'il en est , les chinois ont adopté cette constatation de bon sens comme perspective pour leur manière de penser le monde et l'ont rationalisée dans ce livre des changements.
Nous n'avons  donc pas d'autre choix que de changer pour évoluer.
Tout comme le caméléon qui change de couleur en fonction de son environnement pour se protéger et survivre.
Changer permet de s'adapter face à un environnement en constante évolution.
Et arrêter de changer revient à renoncer à rester dans la course , et progressivement à se retrouver de plus en plus en décalage par rapport à tout ce qui nous entoure.
Cesser de s'adapter signifie vieillir prématurément et s'exclure doucement mais sûrement du système dans lequel on vit .
Compte tenu du rythme incessant des changements et de leur accélération exponentielle , le temps restant pour ancrer le changement dans notre quotidien se réduit de plus en plus.
Enfin nous avons des capacités d'adaptation énormes et que nous sollicitons rarement ou très peu en raison des  résistances qui nous paralysent.
Alors laissons tomber ces résistances , abandonnons nos vieilles habitudes  car plus on en a(moins on change) , plus le changement devient difficile et coûteux voir impossible.
Inscrivons le mouvement et l'action dans notre quotidien pour être en harmonie avec notre environnement .

 

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